SERIES

NAIADE

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TERRITOIRES IMAGINAIRES

«There is nothing like returning to a place that remains unchanged to find the ways in which you yourself have altered.» Nelson Mandela

La série “territoires imaginaires” soulève la question des bouleversements identitaires qui se produisent lors d’une expatriation. Partir de chez soi est bien plus qu’un voyage. C’est une exploration à l’intérieur de soi, une découverte des frontières de sa propre identité. L’expatriation s’annonce alors comme un voyage sans retour qui laisse des traces indélébiles en remodelant l’identité de celui qui a choisi de quitter son pays. Cette série traite du syndrome de l’impatriation, appelé aussi choc culturel inversé. Abordé sous un angle purement personnel, elle est composée d’une série de 6 photographies, réalisées à partir de superpositions d’images et de paysages qui redessinent les frontières de mes nouveaux territoires psychologiques après sept ans d’expatriation.

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AMERICAN DREAM

Recycling Art

La série “ American Dream” a été réalisée lors de mon retour en France après 7 années d’expatriation aux Etats-Unis. Elle est réalisée à partir d’images prises lors de mon séjour à l’étranger qui ont été recyclées afin de leur donner une seconde vie. Elles ont toutes été prises en intérieur, et l’effet vieilli a été réalisé sans filtre de retouche.

FERRY TALE

La série « Ferry tale » est composée de 300 images qui ont été réalisées sur 10 mois avec un smartphone premier prix. Quotidiennement, à 7h39, je montais à bord de l’East River Ferry à Williamsburg pour effectuer la traversée jusqu’à Manhattan. La plupart des photographies ont été réalisées à bord de ce Ferry ou sur le quai avant d’embarquer. Dans cette routine, quelques photos viennent s’intercaler comme des virgules pour ponctuer le voyage et rompre avec la monotonie du quotidien. Elles servent de point d’ancrage à la mémoire. Aujourd’hui, mes souvenirs sont constitués de ses mondes flottants qui se désagrègent au fil du temps. Les tirages seront donc imprimés sur des films transparents, destinés à flotter à la surface de l’eau. L’encre est amenée à se dissoudre dans l’eau comme les souvenirs qui s'effacent au fil du temps.

NYCTAMBULE

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SEULES LES OMBRES ONT SURVECU

Cette série est née à partir d’une première image qui a été faite sur le site de Ground zéro. lors de mon tout premier séjour à New York. La présence de ces ombres fantomatiques sur le lieu méme des évènements du 11 septembre venaient nous rappeler la tragédie qui s’était produite sur ce site alors que la ville commençait à panser ses plaies.

Depuis, je continue de photographier ces ombres mouvantes, où que je sois. Elles me transportent immanquablement à Ground Zéro. La ville a depuis retrouvé un nouveau visage et est un bel exemple de résilience.

TERMINUS

Terminus est un itinéraire photographique à travers le grand Arles, la plus grande commune de France. Cette ville des Bouches du Rhône se caractérise par une mosaïque d’espaces très variés, aux frontières souvent invisibles mais réelles. Les lignes de bus qui se rejoignent toutes à l’arrêt Clémenceau forment un fil d’Ariane qui permet de connecter ces différents espaces entre eux.

La série intitulée « TERMINUS » s’intéresse aux zones situées à l’extrémité de ces lignes de bus. D’un terminus à l’autre, ce parcours photographique explore ainsi les différents quartiers de la ville. Si la présence humaine n’est suggérée qu’à travers des silhouettes parfois fantomatiques, elle est pourtant évoquée tout au long de la série. De l’hôpital où l’on nait jusqu’au au cimetière où l’on meurt, les bus nous font donc voyager à travers la ville mais surtout à travers la vie, jusqu’au terminus de notre existence à l’arrêt des 9 collines. Si le cimetière constitue le dernier lieu de rassemblement entre les différentes communautés qui coexistent à Arles, les frontières ne s’estompent pas complètement et restent visibles lors de ce dernier voyage.

La série est composée de 14 images. Il s’agit d’une sélection de cinq diptyques mettant en parallèle les abribus et leur environnement. La frontalité de ces images contraste avec des photographies plus oniriques qui viennent s’intercaler et ponctuer le voyage comme autant d’étapes et de changements de direction dans ce périple en bus.

Les photographies ont été prises avec un appareil Sony alpha 7 équipé d’une focale fixe de 55mm. Chaque photographie porte le nom de l’arrêt de bus et le code de la couleur qui correspond à la ligne du bus.

Les tirages seront ensuite imprimés sur des films transparents et collés sur les abribus.

Commande photographique réalisée dans le cadre de ma certification à l’Ecole Nationale Supérieure de Photographie à Arles